L’introduction de leur VAR qui modifie tout.

Le monde entier a les yeux rivés sur la compétition panafricaine qui se joue en ce moment en Côte d’Ivoire avec ses joies et ses peines, mais le hic dans cette CAN, c’est la consultation abusive et influençable de ce qu’ils appellent VAR.

Dans cette CAN, certains arbitres se laissent influencer par des joueurs, des entraîneurs pour finir par leur VAR qui siffle des pénaltys ordonne l’annulation de certains buts. On nous apprend qu’il faut s’en habituer car plus tard, les personnes physiques sur le terrain pour arbitrer disparaîtront et que ce sont des écrans de télévision qui les remplaceront.

La tristesse dans ce nouveau concept, c’est que pour un arbitre qui vient de parcourir à lui seul, plusieurs fois le stade, mêlés yeux remplis de sueur et d’un coup, on lui intime l’ordre de se mettre droit devant cet écran, pendant ce temps on lui parle à l’oreille, il revient tout remettre en cause, des buts non valables, des pénaltys surréalistes et à la fin, c’est la démotivation totale dans le camp injustement pénalisé.

À vrai dire, le penalty contre la Côte d’Ivoire, n’en était pas un vrai et tout cela fait partie des erreurs et de la défaillance de l’équipe et de son encadrement des éléphants.

Qui sont ceux qui parlent dans l’oreillette de l’arbitre qui ne le laisse pas se concentrer sur l’erreur que leur VAR lui intime l’ordre d’obéir? 

Au cours de cette CAN, on voit l’émergence de nouvelles nations sportives qui surprennent, mais à la fin, leur VAR dilue le goût et transforme l’atmosphère de joie en tristesse.

C’est vrai que ce truc existe dans tous les matchs du monde, parce qu’ils sont en train de faire le test, si un jour, on pourrait se débarrasser de la présence physique de l’homme comme arbitre sur le terrain.

                    Joël  ETTIEN   

Directeur de publication: businessactuality.com